Le début d’année est souvent caractérisé par l’entrée en vigueur de nouvelles lois, ou tout simplement de la mise en application de décrets récemment publiés. Tour d’horizon des changements dans le monde des déchets pour cette année 2024 !
Tous au compost !
Conformément à la loi anti-gaspillage, particuliers comme professionnels doivent désormais traiter leurs biodéchets. Composteur, lombricomposteur ou même composteur partagé, une solution est possible pour chaque foyer, quelque soit son mode de vie !
Le traitement à la source des biodéchets est un enjeu majeur dans la réduction de nos déchets puisqu’il doit permettre à chacun d’entre nous de diminuer d’environ 30% le volume de notre poubelle d’ordures ménagères. C’est surtout un moyen simple et facile à mettre en œuvre pour traiter naturellement nos déchets organiques et permettre le retour à la terre !
Si vous souhaitez acquérir un composteur à moindre coût, rapprochez-vous de votre communauté d’agglomération ou de communes pour connaître les solutions proposées (attention, compte-tenu de la forte demande, des délais d’attente peuvent être appliqués !).
De nouvelles filières de Responsabilités Élargies du Producteur
Une « REP », Responsabilité Elargie du Producteur, a pour objectif d’accompagner les producteurs, distributeurs et importateurs dans le financement de la fin de vie de leurs produits. Il s’agit du principe du « pollueur-payeur » : l’organisme qui produit le déchet est tout simplement responsable de ce qu’il adviendra du produit à la fin de son cycle de vie.
Les REP se constituent petit à petit afin de favoriser à la fois le réemploi et le recyclage du plus grand nombre possible de nos déchets. Plusieurs REP existent déjà: elles concernent par exemple les vêtements et chaussures, les produits et matériaux de construction du bâtiment ou encore les jeux et jouets.
En ce mois de janvier 2024, deux nouvelles familles de produits sont désormais soumises à une REP : les chewing-gums et les lingettes.
Tout comme les mégots de cigarettes ou les sacs plastiques, les chewing-gum sont malheureusement souvent jetés dans la nature. Pourtant non biodégradable, un chewing-gum met entre trois et dix ans à se dégrader en microparticules dans la nature, ce qui en fait un déchet néfaste pour l’environnement.
De plus en plus consommées, les lingettes imbibées (pour l’hygiène ou pour l’entretien de la maison), sont souvent jetées à tort dans les canalisations. Elles obstruent par la suite les filtres des stations d’épuration. Comme les chewing-gum, les lingettes imbibées ne sont pas biodégradables.