Un tiers de nos poubelles à ordures ménagères pourrait être valorisé… en compost ! A compter du 1er janvier 2024, professionnels comme particuliers doivent mettre en œuvre le tri à la source de leurs biodéchets. Que vous viviez en appartement ou en maison, une solution existe pour vous !
Composteur, lombricomposteur ou bokashi : découvrez dès à présent la méthode de compostage faite pour votre foyer.

En bois ou en plastique, c’est le plus connu et le plus répandu au sein des foyers. Il s’installe sur un sol nu et une surface plane. Idéalement, il doit être positionné dans un coin exposé mi-ombre, mi-soleil et à l’abri du vent. Différents volumes de composteurs existent pour une dimension la plus adaptée à votre foyer.
Peu onéreuse et parfois distribué gratuitement par votre communauté d’agglomération ou de communes, c’est une solution simple et facile à mettre en place pour débuter le compost !

C’est la solution plébiscitée par les personnes vivant en appartement et ne bénéficiant par d’extérieur. Il peut également facilement trouver sa place sur un balcon ! Le lombricomposteur permet la même utilisation que le composteur classique. Il faut simplement acheter des vers (attention, pas n’importe lesquels) pour lancer le processus lors de l’installation. Ces derniers peuvent se trouver en jardinerie ou en ligne.
Votre communauté de d’agglomération ou de communes en distribue peut-être ; renseignez-vous.

Importée depuis l’Asie, cette solution de compostage repose sur le procédé de fermentation. Un apport « d’activateurs » (son de blé, de mélasse et de micro-organismes efficaces) permet à vos déchets de se décomposer via un processus de fermentation lactique. A l’inverse du compostage et lombricompostage, le bokashi traite la plupart des biodéchets ; y compris les croûtes de fromages, restes de viandes et de poissons.
Coûteuse à l’achat, c’est une solution encore peu développée au sein des foyers.

Le composteur partagé fonctionne avec à minima 3 bacs distincts. L’un sert au stockage de la matière sèche (feuilles mortes par exemple), l’autre au dépôt des déchets alimentaires et enfin, le dernier, à la maturation du compost. Le composteur partagé est généralement « piloté » par un ou plusieurs habitants référents qui s’assurent de son bon fonctionnement.