Instauré par la loi anti-gaspillage, l’indice de réparabilité évolue en 2024 vers l’indice de durabilité. On vous explique tout !
Indice de réparabilité : intégrer le « réflexe réparation » dès l’acte d’achat
Depuis 2021, l’indice de réparabilité a pour objectif d’informer au mieux le consommateur sur le caractère plus ou moins réparable du produit qu’il achète. Cet indice est formalisé au travers d’un score, calculé à partir de différents critères tels que :
- la durée de disponibilité de la document technique,
- la facilité de démontage,
- la durée de disponibilité des pièces détachées,
- le prix des pièces détachées par rapport au prix neuf.
L’indice de réparabilité concerne plusieurs produits électroménagers : smartphones, téléviseurs, lave-linges et lave-vaisselles.
Dès son lancement, ce dispositif poursuit un objectif central : inciter le consommateur à prolonger le cycle de vie de son produit en adoptant un « réflexe réparation » en cas de panne.
L’indice de durabilité : encourager une production et consommation plus écoresponsables
L’indice de durabilité vient remplacer en ce début d’année 2024, l’indice de réparabilité. Plus complet, ce nouvel indice vient élargir sa visée en encourageant une conception plus écoresponsable.
En effet, les critères d’évaluation de la réparabilité du produit se renforcent : ils tiennent également compte de la fiabilité et de l’évolutivité du produit. Cela signifie par exemple que, pour un smartphone, la disponibilité des mises à jour système à effectuer, sera prise en compte. L’indice de durabilité évaluera également les outils et fixations entrant en jeu dans le montage et démontage des produits.
Par ailleurs, l’indice de durabilité s’étend à de nouvelles catégories de produits : les tondeuses à gazon, les aspirateurs, les ordinateurs et les nettoyeurs à haute pression.